La beauté de la France, comme repère de notre société

  • Nous arrêterons le déploiement des éoliennes terrestres et du débordement de l'urbanisation sur les terres agricoles et les espaces naturels.
  • Nous donnerons les moyens d'une politique ambitieuse de préservation des paysages et du patrimoine. Nous expérimenterons leur surveillance par drones afin de lutter contre les incivilités (décharges sauvages, dégradations, accidents de chasse, dégazage illicites en milieu marin...). Enfin, nous criminaliserons l'incendie volontaire, véritable crime contre la vie.
  • Les Parcs Nationaux et les 58 Parcs Naturels Régionaux sont des atouts pour notre pays, tant d'un point de vue environnemental que d'un point de vue touristique et économique Nous devons les préserver, les soutenir et les renforcer
  • Nous reviendrons à une gestion respectueuse de la forêt française en métropole comme en outre-mer.

Une politique énergétique pragmatique, axée sur la baisse des émissions de gaz polluants

Face à la menace climatique, nous nous devons de suivre une priorité inaliénable : s'affranchir des sources d'énergie carbonées. Outre la diminution de notre consommation, il reste nécessaire de garantir aux habitants une électricité continue, en toute période de l'année.

  • Celle-ci peut reposer sur deux sources principales : le renouvelable écologique (hydroélectricité, bois, géothermie, solaire sur bâtiments...), que nous devons développer à l'échelle ultra-locale et dans le strict respect des paysages, et le nucléaire, que nous devons maintenir. Les sites existants doivent être rénovés en privilégiant des combustibles moins polluants et des centrales de plus petite capacité.
  • S'agissant de nos moyens de transport, les mobilités douces et les transports en commun doivent être fortement encouragés. Lorsque la voiture individuelle s'avère inévitable, il convient d'encourager les véhicules peu consommateurs indépendamment de leur âge, de leur donner une deuxième vie grâce au recours à l'éthanol et de poursuivre les recherches afin d'améliorer les capacités du véhicule électrique ou à hydrogène. Nous poursuivrons les recherches sur le stockage efficace de l'électricité ; les batteries actuelles ne sont pas une solution satisfaisante.

Une fiscalité allégée pour gagner du pouvoir d'achat

La fiscalité actuelle a un impact considérable sur notre pouvoir d'achat.

  • Nous proposons notamment de réduire à 5,5 % la TVA sur l'énergie (gaz, essence, électricité) tout comme pour les produits alimentaires de nos animaux de compagnie.
  • Nous baisserons les charges entrepreneuriales sur les salaires, afin de favoriser la création d'emplois.
  • Nous réévaluerons à la hausse les déductions fiscale pour les associations d'intérêt générale, pour les particuliers (de 66% à 75%) et les entreprises (de 60% à 70%).
  • L'État doit encourager davantage la transition énergétique par des mesures incitatives pour les particuliers comme pour les entreprises qui souhaitent s'engager dans la voie du développement durable

Le respect de l'animal, le respect du vivant

La capacité à respecter l'animal est un signe de civilisation. Il s'agit de laisser un territoire aux espèces sauvages et d'éradiquer toutes les formes de cruauté envers l'animal :

  • Création d'un Ministère de la Condition animale.
  • Interdiction des spectacles fondés sur la torture.
  • Conditions d'élevage, transport et d'abattage respectant la dimension d'êtres sensibles.
  • Organisation d'un référendum sur l'interdiction de la corrida.
  • Interdiction de la chasse à courre et des lâchers de gibiers.
  • Instauration de la vidéosurveillance dans les abattoirs.
  • Abolition de l'expérimentation sur animaux, remplacée par des méthodes substitutives (toxicogénomique entre autres).

Des institutions et une législation au service des animaux

  • Nous préconisons la création d'un Office Français de la Condition Animale sur le même modèle que celui de la Biodiversité, doté d'une police spécialisée et polyvalente.
  • Les maltraitances animales seront aussitôt sanctionnées par une amende forfaitaire immédiate. Dans les cas de sévices graves, les coupables auront l'interdiction de posséder un autre animal à vie.

Une politique de santé où le patient est au cœur de la décision

  • Nous garantirons une politique de santé qui privilégie la prévention et respecte le patient : liberté vaccinale, abrogation des brevets sur les vaccins, respect des thérapies non agressives dans leurs domaines propres.
  • Nous doterons l'hôpital et les maisons de retraite des moyens nécessaires à leur efficacité.
  • La santé environnementale est une priorité nationale, Il est grand temps de mettre en place une véritable politique de santé publique basée sur la prévention et l'anticipation.
  • Nous ne transigerons pas face aux menaces qui pèsent sur la santé publique (pollution de l'air et de l'eau, ondes électromagnétiques, stress au travail...).

Une agriculture à taille humaine

  • Nous proposerons aux agriculteurs un contrat social qui valorise leur double mission : produire une alimentation de qualité et gérer un territoire vivant.
  • Nous privilégierons l'alimentation locale, de saison, bio et/ou issue de la permaculture.
  • À travers une fiscalité incitative, sans modifier le taux de TVA maximal actuel (20%) nous l'abaisserons pour les modes de production vertueux, bio et les circuits courts.

  • Nous favoriserons ainsi une agriculture familiale, au détriment de l'industrialisation des pratiques, en veillant à préserver l'autosuffisance alimentaire du pays et le revenu des paysans.

Une république exigeante dans sa déclinaison de la démocratie

La république monarchique doit céder la place à une république démocratique.

  • Instauration du référendum d'initiative citoyenne, notamment sur les projets locaux.
  • Des assemblées élues au suffrage proportionnel.
  • Reconnaissance du vote blanc.
  • Limitation stricte du nombre de mandats exécutifs qu'un élu peut exercer.
  • Respect intégral de la laïcité.

Relocaliser notre économie pour réduire la pollution et soutenir nos emplois.

La mondialisation est un fait, que nous devons constater. Cependant, nous sommes persuadés qu'il faut mettre un terme au mondialisme. C'est bien lui qui consiste à étaler la production des objets les plus anodins (comme le crayon de Milton Friedman) sur la Terre entière. C'est bien lui qui supprime nos emplois en France, et qui se nourrit de la misère du reste du monde, tout en accroissant les trajets et, de ce fait, la pollution. À cause de ce mondialisme, nous avons perdu un temps précieux pendant la crise sanitaire, ne serait-ce que pour la simple fabrication de masques.

  • Relocalisation des entreprises et usines expatriées. Cette grande politique implique l'instauration d'un protectionnisme vert et éthique (respectueux des animaux et de la condition humaine) aux échelles française et européenne.
  • Privilège accordé aux circuits courts. Les commerces de proximités, les TPE, PME et l'artisanat sont sources de création d'emploi, de lien social et d'excellence. Nous voulons favoriser leur maintien face à la grande distribution par des propositions simples comme la réduction de la TVA et des charges pour les petits commerces indépendants et les artisans. Face aux produits industrialisés et uniformisés, nous devons promouvoir la qualité accessible à tous. Les collectivités locales seront également tenues de réaliser 30 % de leurs achats auprès de PME et PMI locales, et nous exonérerons de TVA les produits intégralement conçus et transformés à 100 kilomètres à la ronde de leur point de vente.
  • Création d'emplois en réinjectant cet enrichissement dans l'économie réelle.
  • Les modes de production vertueux (agriculture paysanne, bio, permaculture, respect de la norme ISO 14001) seront également encouragés sur le plan fiscal.
  • Enfin, nous veillerons à rester cohérents par rapport aux objectifs d'économie foncière, de consommation d'énergie et d'impact climatique.

Révolutionner le monde du travail en faisant participer le salarié à l'entreprise

Dans une société concurrentielle comme la nôtre, les entreprises qui résisteront seront les mieux gérées. C'est-à-dire celles qui, non seulement, suscitent le meilleur investissement, mais aussi et surtout, celles où l'on se sentira le mieux au travail. En d'autres termes, il s'agira de concilier efficacité économique et justice sociale en améliorant la vie des salariés.

  • Instauration de la participation des salariés au capital des entreprises.

Il s'agira de :

  • Rémunérer le capital des entreprises, par un intérêt raisonnable, d'ailleurs fixé par la loi : de même que les travailleurs perçoivent un salaire en raison de leur apport de travail, il est équitable que les épargnants soient eux aussi rémunérés en raison de leur apport financier.
  • Conserver le bénéfice restant, une fois les actionnaires rémunérés, sous la forme d'une épargne d'entreprise ou d'autofinancement ; cette épargne, réinvestie pour financer le développement, créer de nouveaux emplois et lutter contre le chômage, s'ajoute bien entendu au capital antérieur et procure ainsi des actions complémentaires.
  • Partager ces actions complémentaires : pour moitié, entre les actionnaires du début d'exercice, proportionnellement à leur part de capital, et pour l'autre moitié entre les travailleurs, proportionnellement aux salaires perçus

Retrouver la sécurité comme garantie de notre vie commune

La sécurité et la première des conditions pour œuvrer ensemble. Il est impossible de vivre, s'épanouir et s'émanciper dans un espace que l'on a peur de traverser, et dans un foyer où l'on a peur de rester, ou dont on a peur de sortir.

Afin d'y parvenir, nous devons rendre à la police ses moyens d'agir. Nous placerons davantage de gardiens de la paix sur le terrain en confiant les tâches administratives à d'autres fonctionnaires (qui s'ajouteront à ceux affectés aux dépôts de plaintes). À toute posture victimaire et lynchage sur les réseaux sociaux, nous opposons le droit des forces de l'ordre à se défendre dans le respect des lois existantes. Le renseignement constitue également une piste essentielle pour désarmer les quartiers où la reconquête républicaine s'impose.

Les systèmes judiciaires et carcéraux nécessitent d'être repensés. La politique du « plus bas chiffre », qui amène les commissariats à ralentir ou refuser les dépôts de plainte, doit être abolie de toute urgence car chaque agression sans réponse pénale représente un danger pour les autres. Nous rétablirons les peines planchers pour toute condamnation impliquant la mise en danger de la vie d'autrui, et généraliserons le port du bracelet électronique pour toutes les autres, afin de recentrer la prison sur son rôle de protection des citoyens contre les individus dangereux. Les terroristes et grands criminels seront séparés des autres détenus.

Garder les pieds sur terre sur les enjeux migratoires

Alors que les partis s'invectivent sur la quantité de migrants, leur pays d'origine ou leurs critères physiques, nous tenons à rester sur terre et éviter les excès d'angélisme. Toute personne en danger de mort à proximité de nos côtes est en droit d'être soignée et accueillie, ne serait-ce que pour une période provisoire. La France est également la terre d'accueil des persécutés politiques et de ceux qui fuient la guerre, le terrorisme islamiste ou les représailles d'États étrangers.

Pour autant, nous ne devons pas nous tromper sur le sens même de l'accueil : il nous est hors de question de laisser faire, ou d'encourager un accueil massif, dont il résultera une pauvreté massive. Notre priorité, c'est de garantir un toit et une situation acceptable pour ceux que nous accueillons. Cette politique de raison implique une vision plus large, à l'échelle européenne, répartissant les migrants selon les capacités d'accueil des États, afin de décharger les pays où l'immigration est la plus lourde : Italie, Grèce, Espagne, Allemagne et France (plus particulièrement les départements méditerranéens et de la Manche).